Pas une semaine ne passe sans que j’entende un couple me dire « en fait, nous sommes devenus des colocs ». Alors, face à ces discours répétés qui mettent en lumière des mécanismes bien identifiés, je me suis dit que j’allais peut-être entrer dans l’histoire du conseil conjugal en inventant un terme clinique : le « syndrome du colocataire » !!! Mais je ne suis pas la seule à y avoir penser et il semblerait que ce soit une tendance assez en vogue dans les couples.
Le syndrome du coloc en 5 symptômes :
les routines individuelles prennent le pas sur celles de la relation
l’entente reste cordiale entre les partenaires
l’organisation du quotidien fonctionne plutôt bien
la communication s’est appauvrie
la sexualité est (quasi) absente
Le couple glisse progressivement dans une relation de « bons amis », avec la disparition de la sphère affectivo-sexuelle. La complicité et l’intimité s’effacent au profit d’une routine organisationnelle et matérielle. Le syndrome du coloc peut toucher tout le monde, il peut être passager ou permanent, le plus souvent insatisfaisant mais n’entraîne pas nécessairement l’envie ou besoin de se séparer tant les conséquences d’une séparation seraient plus lourdes à assumer que de rester dans une dynamique qui « fonctionne » bien malgré tout.
Ce syndrome du coloc vous questionne ? Vous vous sentez concernés et ce mode relationnel vous insatisfait ? Il est possible, si les 2 membres du coupe en ont l’envie et l’énergie, d’inverser la tendance et retrouver l’intimité et la complicité perdues. Consultez les professionnels du lovecare qui vous accompagneront dans cette démarche, parce que votre relation le mérite !!
Commentaires